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Dopage : le Kenya, l’Ethiopie, le Bahrein, l’Ukraine, la Biélorussie, pointés du doigt

L’Athletics Integrity Unit a dévoilé la classification des pays selon les risques qu’ils présentent sur le plan du dopage. Cinq pays sont pointés du doigt : le Kenya, l’Ethiopie, le Bahrein, l’Ukraine, la Biélorussie.

 

photo drapeau kenya a

Mauvais élèves, au piquet ! Elles sont cinq fédérations à être ainsi désignées par l’Athletics Integrity Unit, dans la publication de son premier classement des pays à risques. Le Kenya, l’Ethiopie, le Bahrein, l’Ukraine, la Biélorussie font partie du groupe A, celui qui présente le plus de risques sur le plan du dopage.

La méthode est nouvelle, et en accord avec une volonté plus forte de transparence de la part de l’Athletics Integrity Unit. Désormais, les pays se voient donc catalogués en fonction des risques qu’ils présentent, avec 3 catégories, de A à C.

Pour décider qui se voit propulsé dans le groupe A, l’AIU prend en compte deux critères : le risque de dopage créé par l’attitude de la Fédération Nationale ou des entraîneurs personnels des athlètes, ainsi que le succès rencontré par la fédération nationale ou ses athlètes au niveau international.

Et c’est à partir des mêmes critères que les pays sont classés dans les deux autres groupes, le B, plus à risque que le C. La France, comme la plupart des grandes nations de l’athlétisme, apparaît ainsi en groupe B, comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Jamaïque… Avec un total de 57 pays en groupe B, et 155 pays en groupe C, qui correspond à de tous petits pays sans grands résultats.

Que signifie vraiment cette classification ? Que les fédérations nationales sont contraintes à assister la lutte anti-dopage et à prendre des mesures contre le dopage. C’est également une décision visant à imposer des contraintes aux fédérations, et non pas seulement aux athlètes eux-mêmes, comme c’est le cas actuellement, où réalité, seuls les athlètes sont redevables de respecter les règles anti-dopage, et inscrits dans les groupes cibles les obligeant à la localisation quotidienne.

Désormais, l’Athletics Integrity Unit fixera des règles communes à tous les pays, et spécifiques à chaque groupe, avec obligation de les respecter.

Quel impact sur le dopage aura cette méthode ??? Dans l’immédiat, les athlètes des cinq pays pointés du doigt poursuivront leur carrière normalement. En particulier, les bataillons kenyans et éthiopiens pourront continuer à malmener les podiums des courses sur route du monde entier…

 Texte : Odile Baudrier
 Photo : D.R.