Le 8 novembre, Reda Jaafar, athlète licencié à l’Amiens UC est contrôlé positif à l’EPO. Depuis, le coureur de demi fond s’est construit une ligne de défense pour tenter d’obtenir une relaxe auprès de la commission AFLD. Enquête sur une histoire banale d’un coureur « ambitieux » et de clubs pris au piège de recrutements à risque.
L’affaire Reda Jaafar est née d’une fausse info. Cette fin d’hiver, nous sommes interpellés à propos d’une épreuve qui n’a pas encore reçu le feu vert pour payer les primes d’une compétition. L’organisateur s’inquiète « cela cache-t-il un cas positif chez les féminines ? ». Alors s’engage une enquête auprès d’informateurs. Certains noms cités sentent bien le souffre mais rien de sérieux ne filtre. Jusqu’au jour où un nom sort, une information fiable et sourcée. Il s’agit de Reda Jaafar… !!!??? « Euh ! Oui, mais c’est un homme et nous on recherche une femme ». « Et à quand remonte ce contrôle supposé positif ? ». Réponse de notre interlocuteur « vers la mi février ».
Un rapide contrôle dans la base résultats FFA montre effectivement que Reda Jaafar sous les couleurs de l’Amiens UC, après une très longue absence, s’impose le 17 février avec une certaine aisance lors des Inters de cross disputés ce jour là à Soissons. On oublie l’information de départ, les primes seront d’ailleurs payées dans les semaines qui suivront, ce n’était qu’une fausse alerte, c’est le début de l’affaire Reda Jaafar.
Courant printemps 2019, la rumeur d’un contrôle positif se fait de plus en plus pressente. Nous sommes même interrogés via facebook par un compte « douteux » répondant au nom de Cami Ben qui se fait passer pour une jeune journaliste marocaine, sur un contrôle positif intervenu après empoisonnement. Le message est textuellement celui-ci «bonjour, je reviens vers vous pour quelques nouvelles un club français a contaminé les médicaments d’un sportif étranger pour le faire tomber. Affaire à suivre… ».
En googlisant le nom Reda Jaafar, on découvre sans peine que celui-ci est au cœur d’un problème avec le club du Béziers Athlétisme, pour lequel il a signé fin 2017 après avoir quitté l’Amiens UC. Le quotidien régional Midi Libre sous la plume de Jean Pierre Amarger, un journaliste spécialisé dans les affaires judiciaires fait la une des pages Sports. Reda Jaafar serait en conflit ouvert avec ce club suite à des problèmes financiers et un contrat de travail non respecté. Le Béziers Athlétisme obtient un droit de réponse. Prise d’armes sur papier journal et encre noir, il ne fait aucun doute que le torchon brûle entre les dirigeants de ce jeune club d’athlé et ce demi-fondeur originaire d’Oujda dans le Nord du Maroc.
Reda Jaafar, d’abord à Belleville, à Amiens, puis à Béziers
L’affaire Jaafar, c’est finalement l’histoire banale d’un athlète d’un niveau national, 3’40’’42 sur 1500 mètres, médaillé d’argent au Mondial de cross universitaire en 2016, avec un seul rêve, courir sur les traces d’Hicham El Guerrouj son illustre voisin de Berkane. Avec un tel niveau athlétique, trouver un club en quête de points aux Interclubs et d’un podium au France de cross, ce n’est pas le plus compliqué. Reda a tout pour séduire un club français de niveau national. Comme le CA du Bassin Bellegardien qui avec son président de l’époque, Didier Traoré, ambitionne de jouer les premiers plans en cross. Une solide équipe se constitue autant chez les masters que chez les seniors. En décembre 2014 sous les conseils de Abdesalam Kiday, celle-ci se renforce avec l’arrivée de Reda Jaafar, alors entraîné par Abdelatif Chemlal un steepler contrôlé positif en 2004 (source TPS Infos). Au club, un observateur très avisé le confirme, on se souvient d’un coureur très ambitieux mais aussi très quémandeur. La générosité du regretté Traoré a des limites, l’aventure tourne vite court et c’est destination Amiens où le président Bruno Dilly et le directeur technique Christophe Gibon signent un contrat avec ce jeune athlète qui a mis entre parenthèses ses études de droit pour devenir athlète professionnel. Le club d’Amiens revendique toujours cette affiliation universitaire, Reda est l’homme de la situation.
L’affaire Jaafar, c’est finalement l’histoire de ces clubs, souvent enthousiastes mais peu regardant sur le recrutement d’athlètes « hors sol » qui l’instant d’un cross et de quelques tours de pistes ne font que des apparitions éphémères sans aucun ancrage avec la structure, sans réel projet, travailleurs intermittents ou intérimaires de l’athlé, déconnectés de la vie associative du club.
A l’inverse, pour ce qui est du Béziers Athlétisme, en recrutant Reda Jaafar, tout avait été conçu avec à la clef un projet d’insertion et d’accompagnement pour la famille, le mari athlète, l’épouse et les trois enfants. Car le B.A., pour le résumer ainsi est né d’une structure associative Action Sport, qui dans les quartiers en souffrance de Béziers, milite pour l’insertion par le sport. Adrien Radaelli, prof de philo à Montpellier et secrétaire du club l’explique « l’idée était de faire de la détection dans les quartiers sensibles. Personne ne voulait s’engager dans la mise en place des City Stade. Nous avons été conventionnés et nous avons obtenu des subventions pour cela. Et nous avons recruté plein de monde ». Adrien Radaelli est entraîneur sprint et saut au BECAM le club historique de Béziers. Les jeunes recrues détectées aux pieds des tours, sont donc naturellement dirigées vers le club des Cheminots jusqu’à la naissance d’un conflit. Explication du secrétaire : « le BECAM refusait des adhésions pour motifs disciplinaires. Nous avons reçu quinze lettres de refus, peut être quatorze, des minimes, des cadets, des espoirs, même des jeunes qui étaient déjà licenciés au BECAM et décorés au club. Nous avons donc porté plainte pour discrimination et non respect du code du sport ». Contacté par téléphone, Vincent Bigel le président du club ne nie pas cette affaire judiciaire en cours dont il ne voit pas le jour. Très irrité par cette situation, celui qui a dédié 50 ans de sa vie au BECAM apporte des nuances : « effectivement, nous avons refusé cinq licences car ces jeunes voulaient être entraînés uniquement par Mohamed Asaidi qui souhaitait être salarié du club. Or celui-ci n’a pas de diplôme d’entraîneur. Donc nous ne pouvions ni le recruter, ni confier ces jeunes à une personne qui n’est ni licenciée chez nous et non diplômée ». Lors d’un contrôle anti-dopage réalisé à l’occasion des Inters de cross à Vergèze en 2018, le ton monte entre Vincent Bigel qui officie comme escorte et les jeunes dirigeants du B.A. se sentant stigmatisés. Un PV est même établi et remonte jusqu’à la commission disciplinaire de la FFA.
Comme une plaque de schiste qui se détache de la falaise, rien ne peut combler cette faille béante, la rupture est fatale, Adrien Radaelli, les frères Asaidi dont Mohamed très impliqué dans les quartiers et quelques bénévoles, claquent la porte et montent leur propre structure. Le Béziers Athlétisme est né, le début d’une nouvelle aventure mais pas la fin des « emmerdes ». Adrien Radaelli le confirme dans le même langage « ce sera deux années d’emmerdement ».
Car le quotidien se durcit dans un contexte de rivalités locales fort bien connues dans le monde de l’associatif. Très vite les tensions naissent entre les deux clubs à propos de la répartition des créneaux horaires d’utilisation du stade mais surtout à l’arrivée de Reda Jaafar dans la structure du petit nouveau.
Reda Jaafar, une déception pour le Béziers Athlétisme
Celui-ci vit depuis son arrivée en France dans un petit village des Alpes non loin d’Alberville. Mais ses attaches familiales le conduisent régulièrement à Béziers ou deux sœurs résident dans la cité héraultaise. Et comme l’athlé n’est qu’un petit monde guère plus grand qu’une piste de 400, un gars à 3’40’’, troisième à un France de cross, ça se respecte et les liens se tissent ainsi autour de la lisse. Mohamed Asaidi s’en souvient « il venait souvent, on le côtoyait, alors on a essayé de lui trouver une solution, pour lui et sa femme ». Son intégration fait débat car ce n’est pas la vocation du B.A. se qualifiant lui-même de club de quartier. Mais finalement les droits de mutation sont payés et Reda devient Biterrois.
C’est là qu’André Valloir rentre en scène. Car cet homme d’un âge respectable, chef d’entreprise, entrepreneur de spectacle et agent d’artistes de variétés, se retrouve à la présidence du Béziers Athlétisme sur l’insistance de sa fille licenciée au club « Papa tu pourrais jouer ce rôle juste le temps que nous nous organisions ». Il accepte car il se laisse séduire par l’action première de cette structure. Il s’en explique « nous avons une dynamique sociale pour lutter contre l’alcool, le tabac, la drogue par le sport. On essaie de faire sortir les jeunes pour les écarter de cela. Et avec Momo (Mohamed Asaidi), Adrien et Mimoun, ce sont des gars intègres, très rigoureux, le discours passe bien ».
« J’ai fait tellement de chose dans ma vie » André Valloir n’est pas spécialement un homme du sérail mais il joue le jeu, son statut de chef d’entreprise le prédispose à prendre le dossier en main. Reda Jaafar est ainsi embauché au club au titre d’éducateur sportif bénéficiant d’un emploi aidé ainsi que son épouse, celle-ci à mi-temps pour remplacer Véronique, une secrétaire très investie dans le social et qui rejoint la mission locale.
Ainsi le président met la main à la poche pour payer le véhicule assurant le déménagement entre la Savoie et l’Occitanie. il paie la caution pour loger les nouveaux venus, on se débrouille pour les meubles, André Valloir ajoute « je l’ai aidé à s’installer. J’ai avancé de l’argent, le garde meuble, le camion. Je m’en veux. Car j’aurai du être plus présent pour mieux apprécier la situation. Je ne veux pas en dire du mal mais Il m’a apporté beaucoup de déception ». D’autant plus qu’au club, les premiers griefs tombent « Reda, on ne le voit pas assez pour les entraînements. Il envoie les entraînements par SMS ». Des petits clans se forment. Lors des Interclubs, il fait volte face. Au premier tour, il prétexte une blessure, au second, il se réfugie derrière une excuse qui passe mal au club, « il souhaitait se préserver » se souvient Adrien Radaelli « nous les Interclubs, on chérie cela. Il se devait d’être présent pour les jeunes car il était censé tirer le groupe demi fond vers le haut. Son absence, ça ne donnait pas l’image d’abnégation ». La rupture est actée « on aurait du mettre des limites, des règles. On n’était qu’un club de quartier. On a appris sur le tas et on a mal apprécié certaines situations. Nous sommes finalement coupables de notre inexpérience».
Reda Jaafar, agressé, puis blessé
Le 23 mai 2018, coup de théâtre, Reda Jaafar est agressé vers 16 heures alors qu’il stationne dans la cité de la Devèze, un quartier difficile considéré par les instances policières comme l’une des plaques tournantes du trafic de drogue. Il se fait proprement tabasser et se retrouve aux Urgences couvert d’ecchymoses. Malgré les divergences, tout le club accourt à l’hôpital. Il en ressort le soir même « j’ai reçu des coups de couteaux et tout. Je ne sais pas ce qu’ils ont voulu, agresser ou voler. J’étais avec ma femme et mes enfants. Il y a des témoins, y avait même une caméra sur la voiture qui a tout filmé » commente celui qui ne comprend toujours comment une telle rixe a pu naître. En juin, on lui détecte une fracture (ou juillet, dans l’entretien téléphonique, Reda Jaafar se contredit) non diagnostiquée lors de son agression. Un protocole de soin lui est prescrit, point de départ d’un véritable imbroglio dont il est encore difficile de démêler le vrai du faux dans l’attente du jugement AFLD.
Mais avant cela, les affaires se compliquent car le club perd ses subventions pour financer les emplois aidés. La presse nationale titre « c’est la mort des associations ». Les élus de droite et de gauche dénoncent cette mesure prise par le gouvernement Edouard Philippe. On crie «c’est une mise à mort du secteur associatif » comme l’on sait très impliqué dans le social. Le club du Béziers Athlétisme qui ne vit que des subsides de l’Etat se retrouve ainsi dans la tourmente. André Valloir prend cela de plein fouet « on ne pouvait plus faire face à nos engagements. Nous venions de perdre 20 000 euros. Je suis donc allé au Tribunal de Commerce pour déposer les comptes avec 12 000 euros de dette. Pour moi, c’est une dette d’Etat car c’est l’Etat qui n’a pas versé cet argent ». Privé de salaires, Reda Jaafar se défend. Il demande audience à la mairie de Béziers. Robert Ménard le reçoit. Puis assisté de Maître Portes avocat au barreau de Béziers, il consulte les Prudhommes. Sur la pression, André Valloir paie les arriérés de salaires en proposant un licenciement avec entretien préalable. Celui-ci a lieu en août dans une salle du café de la Comédie sur les allées Riquet à Béziers. Reda Jaafar est accompagné d’un conseiller de la bourse du travail. Cette médiation échoue, l’affaire est toujours dans les arcanes du tribunal prudhommal.
Cet épisode marque la rupture définitive entre le club et Reda Jaafar. Après une année 2018 avorté, le printemps à peine né, 12ème au France de cross et 8’03’’15 sur 3000 m à Montgeron le 13 mai, celui-ci reprend la route avec femme, enfants et bagages et se réinstalle sur les contreforts des montagnes d’Albertville. A l’automne, il retourne au pays « je suis allé voir ma famille en séjour car j’étais moralement pas bien. Je n’avais pas de salaire, ni rien. J’étais avec ma famille (à Jerada sa ville natale) et j’ai retrouvé le moral. Je suis rentré début novembre ». Une information qu’il sera utile de vérifier pour l’AFLD avec preuves à l’appui (le PV établi lors du contrôle ?) pour bien établir la part des choses entre voyage familial et stage d’entraînement de longue durée en altitude.
Au Maroc, en vacances ou en stage ?
Interrogé sur ce séjour au Maroc, l’athlète maintient sa version. Entre mai et début janvier 2019, il ne s’est pas entraîné « non, j’étais pas en période d’entraînement »…« la blessure qui a duré de mai jusqu’à décembre »… »J’ai repris l’entraînement en janvier»… » en janvier, j’ai attaqué les entraînements petit à petit ». Une reprise sur un tempo rapide selon le témoignage anonyme d’un coureur, celui-ci affirmant que dès janvier, Reda est capable de réaliser de belles séances de VMA.
Second argument dans sa défense : il aurait été contaminé par un médicament qui l’aurait rendu positif. Il l’affirme ainsi « j’ai été piégé par certains qui voulaient que je perde mes droits. Ils ont fait cela pour me faire tomber et pour me licencier et j’ai des messages de menaces « on va te faire tomber ». Je ne vais pas rentrer dans les détails car ça peut jouer sur l’enquête de police ». Sa version des faits, nébuleuse et complexe, se résume ainsi. En juillet, l’hôpital de Béziers détecte avec retard une fissure à la jambe, des séquelles de son passage à tabac en date du 23 mai. Il reste cinq jours hospitalisé. Des soins lui sont prescris dont un traitement anti-coagulant car un risque de phlébite est suspecté. Selon sa version des faits, ces médicaments lui auraient été livrés par un membre du club. Reda explique : « Les….c’est eux qui ont donné les médicaments. Il y a des témoins quand ils m’ont ramené les médicaments ». Ces personnes qu’il ne veut pas nommer lui soutiennent selon ses dires « j’ai les mêmes molécules à la maison, je te les ramène ». En possession des boîtes, il vérifie, cela lui semble bon. Il se soigne, il porte même une attelle jusqu’à fin septembre et se remet sur pied.
Fin octobre 2018 (alors en stage au Maroc ou en visite familial ?), il ressent à nouveau une vive douleur. Le 2 novembre, il consulte un médecin à Albertville « je suis retourné à l’hôpital après une forte douleur au pied. Le médecin m’a dit encore 2 à 3 semaines de repos. Tu prends des anti-coagulants et il ne faudra pas que tu marches beaucoup avec des anti-inflammatoires. J’ai eu aussi des séances de rééducations pendant le mois de décembre, deux fois par semaine avant d’attaquer la saison ». Il reprend alors les mêmes médicaments prescris par l’hôpital de Béziers, une infirmière lui ayant appris à se faire lui-même les injections d’anticoagulant. Quelques jours plus tard, le 8 novembre, la patrouille surgie, Reda Jaafar est positif à l’EPO. Interrogé sur ce point, Jaafar donne une version différente sur la date puisqu’il affirme que ce contrôle se situe « fin de l’été passé ». Mais qu’importe « je n’ai pas été surpris car c’est leur travail, je ne peux pas dire non » et d’ajouter « Je peux refuser car je ne suis pas licencié à ce moment là ». Ce point de détail a son importance. En effet, le 8 novembre lors de ce double contrôle inopiné, classique et passeport biologique, celui-ci a bien repris contact avec son ancien club l’Amiens UC mais la validation de sa licence n’intervient que le 10 novembre selon le site fédéral. Un delta de deux jours qui lui laisse espérer un second argument de choc pour gagner sur tapis vert face à l’AFLD.
Une relaxe espérée !
A ce jour, la ligne de défense du coureur amiénois qui rêve toujours de courir les J.O. de Paris sur marathon, le maillot de l’Equipe de France sur les épaules, repose donc sur trois axes : 1, je n’étais pas licencié le jour du contrôle. 2, j’ai un certificat médical prouvant que je ne pouvais pas courir et m’entraîner au moment du contrôle. 3, j’ai été contaminé par un médicament fourni par une tierce personne. Reda Jaafar affirme en effet, que suite au contrôle positif, c’est le laboratoire de Châtenay Malabry qui aurait constaté cette manipulation, le contenant des ampoules d’anticoagulant ayant été remplacé par de l’EPO « j’ai été contrôlé par l’Afld, ils m’ont dit « ramènes tout ce que tu as comme médicaments et à Châtenay, c’est là qu’ils ont trouvé que les produits étaient contaminés ».
Depuis sa notification en février, dans l’attente de passer devant la commission disciplinaire de l’AFLD, Reda Jaafar affirme « vivre un cauchemar ». Il se défend ainsi « j’ai eu plus de 30 contrôles dans ma vie, je suis propre et je ne respecte pas les jeunes qui se dopent ». Compte tenu des arguments qu’il avance, il espère une relaxe et souhaite rentrer dans le programme Quartz « pour montrer à tout le monde que je suis propre ».
Quant aux dirigeants du club de Béziers, ils suivent bien sûr de près l’évolution de cette affaire dont ils ont eu vent très tôt par des informations en provenance d’Oujda au Maroc. Très circonspects sur cette surprenante histoire d’ampoules au contenu modifié, ils ne se soucient outre mesure d’autant plus qu’aucune plainte n’a été déposée contre eux selon leur témoignage en date du 30 mai. Aujourd’hui, la confiance retrouvée, le club fait corps. Second dans sa poule lors des Interclubs, il s’est repositionné dans sa mission première « travailler avec des athlètes issus et formés au club ». On apprend toujours à ses dépens.
Texte et photos Gilles Bertrand